« C’est Manu qui a pris le départ » nous explique Cyril, « le comportement de l’auto était excellent, et sont niveau de consommation nous a permis de faire un run plus long que nos concurrents ». Ainsi au terme d’une heure et demie de course la Mosler N° 22 pointe à la deuxième position des 6H de Barcelone.

Manu passe à la pompe, car en VdeV le ravitaillement ne s’effectue pas dans les stands, mais bel et bien dans une station commune… Là survient la première alerte, quand le moteur refuse de repartir. Les mécanos poussent l’auto jusqu’au stand, Cyril s’installe et finalement réussi à repartir. Coût de l’opération 2 tours sur la tête de course.

Dans l’heure et demie de course suivante Cyril, cravache dur et regagne un tour sur la tête de la course. C’est alors qu’un incident en course fait intervenir le SAFETY CAR. Belle aubaine pour Cyril qui en profite pour ravitailler et ressort devant la tête de la course se qui lui permet de doubler le SAFETY CAR et de regagner un tour supplémentaire.

Cyril, pour jouer ce bon coup stratégique, a pris le parti de faire l’impasse sur le changement de pneumatiques. Bien lui en a pris, car malgré avec ses gommes usées il est à cet instant de la course le plus rapide en piste.

Après un run de 2H05, il est classé 8e dans le tour du leader. Le changement est obligatoire, car un pilote ne peut rester plus de 2H10 en piste… Il passe par la station et là une nouvelle fois la Mosler N°22 reste muette. Les mécanos ramènent l’auto jusqu’au stand où avec beaucoup de mal elle finit par repartir.

Manu ne fera qu’un seul et unique tour, le voyant d’alerte de T° moteur est au rouge… Il rentre, le Team ouvre le compartiment moteur, l’eau et en ébullition dans le circuit de refroidissement et l’on détecte la présence d’huile  dans l’eau … Le joint de culasse stoppe Cyril et ses équipiers stoppés dans leur élan…

C’est ainsi qu’après 3H3O de course prometteuse s’achève ces 6H de Barcelone pour la Mosler N°22. « C’est vraiment dommage, à priori c’est un dysfonctionnement dans le faisceau de la pompe à essence qui nous a empêchés de redémarrer à chaque fois et ceci a entraîné la surchauffe du moteur. Côté châssis l’auto est très efficace , il va  vraiment falloir fiabiliser la motorisation » conclue Cyril.

Une nouvelle fois je jeune pilote a prouvé sa compétitivité dans ce contexte international. Reste à conclure par un résultat. Il ne manque qu’un peu de fiabilité…

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